• Salut à tous,

    Je n'ai pas été très assidue sur mon blog cette année. Il faut dire que j'ai fait essentiellement des remplacements d'une ou deux journées. Difficile de mettre des choses en place dans ce cadre.

    J'espère avoir l'occasion d'être plus active pour l'année à venir. D'autant plus que j'ai été nommée BD ASH. Quésaco ? C'est un poste de brigade, donc de remplaçant, mais dans l'enseignement spécialisé. D'après ce que j'ai compris, je peux être amenée à remplacer en ULIS école et collège, IME, ITEP, EREA, SEGPA, IMpro, etc. : tout ce qui ne relève pas des classes dites ordinaires !

    Après une rapide recherche, j'ai constaté qu'il n'existait que très peu (pour ne pas dire pas) de blogs consacrés à cet aspect de notre métier. A mon niveau je vais essayer de remédier à cela, en vous partageant mon expérience et ce que j'aurais pu mettre en place au fil de mes remplacements.

    Pour commencer, vous trouverez prochainement sur mon blog un cahier de la maîtresse remplaçante, adapté à l'ASH et un petit article sur les différents types de structures.

    A bientôt !


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  • Hellow,

    Lors de mon remplacement en TPS-PS-MS, j'ai fait deux séances de langage en décloisonnement pour les MS d'une autre classe (une séance par jour, 5 élèves) (tous mes élèves, y compris les MS, faisaient la sieste). Après avoir fait parler les élèves autour de leur repas du jour et de la météo locale, j'ai mis en place un travail autour de l'album Je m'habille et je te croque  de Bénédicte Guettier (école des loisirs). 

    Jour 1 :

    Le premier jour, j'ai présenté l'album aux élèves. Je leur ai demandé : "A votre avis, de quoi va parler ce livre ?". Les réponses ont été variées mais tous se sont exclamés qu'il y avait un loup ! Beaucoup pensaient que le loup allait manger différents personnages, comme des cochons. Ensuite, je leur ai demandé s'ils savaient où était le titre du livre. Un élève est venu le montrer avec son doigt puis j'ai lu le titre. Nous avons procédé de même avec l'auteur.

    Pendant la lecture, j'ai demandé aux enfants d'être silencieux, mais ils ont parfois préféré dire le nom des habits ou les répéter après moi.

    J'ai ensuite poser quelques questions de compréhension : que fait le loup ? que se passe-t-il à la fin ? pourquoi le loup dit-il "miam" à la fin du livre? qui a-t-il bien pu manger? Puis, nous avons essayer de retrouver tous les habits que le loup a mis. De manière générale, les élèves ont citer ces habits dans l'ordre.

    Jour 2 :

    Pour ce deuxième jour, les élèves connaissaient déjà l'album. J'ai donc commencé par leur demander s'ils se rappelaient de l'histoire. Ensuite, j'ai relu l'histoire.

    Nous avons ensuite travailler sur la chronologie du récit à l'aide de reproductions en couleur et plastifiées des images du livre. J'en ai disposer trois au tableau et j'ai demandé aux enfants de les remettre dans l'ordre. Ils ont été amenés à argumenter et exprimer leur opinion en cas de désaccord. Je ne les autorisait pas à déplacer les images sans avoir auparavant expliquer leur choix.

    Peu à peu, nous avons rajouter des images. Etant donné qu'il y avait une élève qui ne parlait pas dans le groupe, j'ai choisi de donner une image à chaque enfant et de leur demander, un par un, de venir l'insérer au bon endroit. Il y a eu des erreurs, c'est logique et fort utile car cela a permis d'inciter davantage les élèves à s'exprimer. Ils ont dû chercher pourquoi je n'étais pas d'accord avec la place de certaines images et surtout l'expliquer.

    Troisième temps de ce second jour : raconter le récit. Une fois les images ordonnées, j'ai demander à chaque enfant de venir raconter l'histoire. La plupart d'entre eux à réutiliser le vocabulaire et la syntaxe du livre. Ils étaient tous très fiers d'avoir réussi !

    Pour finir, nous sommes allés nous installer sur une table et je demander aux élèves d'habiller un loup en écoutant mes consignes. Pour les obliger à écouter et à mobiliser les noms des vêtements, je les ai demandé dans un ordre inhabituel (par exemple : tee-shirt, chapeau, première botte, pantalon, deuxième botte). Les cinq enfants ont été en situation de réussite. Pour ce petit atelier, j'ai imprimé et plastifier le matériel de math.maternelle

    Télécharger « je_m_habille_6_habits.pdf »

    Télécharger « je_m_habille_loup.pdf »

    Si vous mettez ces activités en place, n'hésitez pas à m'en parler !


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  • Salutations cher lecteur !

    Cet article n'est qu'une ébauche absolument pas exhaustive. Il se base sur ce que j'ai pu tester lors des mes remplacements en maternelle (pour l'instant, il n'y en a eu qu'un). Il sera donc  amené à être enrichi au fil du temps.

    J'espère que ces quelques astuces vous serviront lors de vos futurs remplacements en maternelle. J'ai tenu à écrire cet article car j'ai trouvé que la problématique du captage de l'attention des élèves est centrale en maternelle. Si on attend que le dernier soit assis, il est fort probable que le dernier soit reparti... et les enfants ont une capacité d'attention très limité. Le temps de l'appel est déjà trop important pour eux, alors il faut ruser, les laisser s'éparpiller à certains moments (mais pas trop quand même) pour ensuite recapter l'attention de tout le monde. Je vous propose ici trois astuces qui, je l'espère, vous seront utiles.

    1- Les comptines : si vous le pouvez, essayez de partir de comptines déjà connues des enfants. Sinon, c'est pas grave, ils vont vous écouter et certains vont même essayer de chanter avec vous ! Dans tous les cas, vous allez commencer à chanter tout seuls, mais peu à peu le silence va se faire.

    2- Des courtes séquences rythmées : annoncez que vous allez faire du rythme et que les élèves devront reproduire le modèle que vous allez leur proposer (comme ça, les élèves attentifs vont commencer et les autres suivront). Proposez des séquences très simple comme taper une fois dans ses mains et une fois sur les jambes. La première fois, certains élèves n'ont pas oser essayer, mais dès le deuxième jour, ils étaient davantage investis dans l'activité.

    3- Des jeux de doigts et jeux de mains : avec les petits il faut montrer un modèle pour que tous soient très vite pris dans l'action. Proposez leur de mettre les mains sur la tête, puis sur les épaules ; les doigts sur le nez, sur la bouche, etc. Ils adorent !

    Alors, ça a marché pour vous aussi ?


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  • Salut tout le monde !

    Je viens de passer deux jours en remplacement dans une classe de TPS-PS-MS. J'ai été informée de ce remplacement le matin même, l'occasion de tester les activités que j'avais prévues pour la journée ! Dans la classe, il y avait majoritairement des PS, je ne parlerai donc pas des autres niveaux ici. Je ne vous présente que ma première journée de remplacements car le deuxième jour était spécialement dédié à la fête du sport.

    Le matin, je suis arrivée dans la classe alors que l'accueil avait déjà commencé. J'ai tout de même pris le temps d'observer l'organisation de la classe et d'échanger avec l'ATSEM sur leurs habitudes de fonctionnement.

    Après l'accueil : petit regroupement. Je me suis présentée aux enfants puis j'ai fait l'appel. Ils avaient l'habitude de répondre "coucou c'est moi" quand on les appelle, j'ai donc maintenu cela. Ensuite, place aux rituels. Pour ce premier jour (3e semaine d'école uniquement), j'ai fait très simple : se situer sur le train de la semaine (pour les MS), et indiquer la météo du jour. 

    Dans cette école, l'accueil est suivi d'une petite collation. Un petit temps à prévoir dans l'emploi du temps et qui a pas mal raccourci la durée de mes ateliers pour ce premier jour !

    Ensuite, on nous arrivons enfin au cœur du sujet, j'ai mis en place des ateliers. Les MS devaient reconstituer leur prénom à l'aide de lettres en mousse (et d'un modèle). Le matériel était déjà préparé donc je n'ai rien eu à improviser. L'ATSEM a pris une partie des PS pour faire de la peinture pour les protège-cahiers. J 'ai proposé un atelier pâte à modeler aux autres PS. Ca a très bien marché ! Les productions finales étaient de niveaux très variables mais tous sont entrés dans l'activité. Je leur avait demandé d'effectuer des boules (pour ceux qui y arrivaient, des ronds/petits tas écrasés pour les autres) afin de décorer un costume de clown. Mon support plastifié vient d'une activité proposée dans l'un des ouvrages Vers les maths de chez Acces mais vous pouvez facilement en trouver d'autres sur internet. Le support est surtout là pour donner du sens à l'activité.

    Après les ateliers, nous sommes sortis en récréation. Au retour, nous sommes allés en salle de motricité pour une petite activité basée sur le jeu des déménageurs. L'ATSEM avait tout mis en place à ma demande : elle avait sorti de gros objets faciles à transporter ; deux caisses et elle avait disposer des bancs en travers de la salle de motricité. J'ai demandé aux élèves d'amener les objets dans les caisses. La contrainte : passer de l'autre côté des bancs. Pour faire évoluer les comportements, j'ai complexifié ma demande au fil des passages : passer sous les bancs (ramper) ; passer sur les bancs. Pour le dernier passage, nous avons sorti des cerceaux de différentes couleurs. Les élèves devaient placer les objets jaunes dans le cerceau jaune ; les objets rouges dans le cerceau rouge ; etc. 

    Après la séance de motricité, place à la pause méridienne et à la sieste pour redonner des forces à tout le monde ! Dans l'école, le réveil échelonné était mis en place et ... certains enfants ont peu voire pas dormi. J'ai donc dû improviser des ateliers pour leur retour (d'autant que j'étais en décloisonnement avec des MS sur le temps de la sieste): j'ai remis un atelier pâte à modeler pour ceux qui voulaient réessayer ou qui n'avaient pas fait ; j'ai mis un atelier dessin ; et pour finir, j'ai testé un atelier découpage qui a attiré beaucoup d'élèves ! Ces ateliers n'ont rien d'extraordinaire, mais ils ont le mérite de pouvoir être mis en place dans toutes les classes car ils ne demandent aucun matériel particulier. De plus, il permet l'accueil progressif des enfants dans la classe. 

    Nous sommes ensuite sortis en récréation, pour la deuxième fois de la journée. Celle-ci s'achève peu de temps avant la fin de la journée. Nous avons juste eu le temps de nous désaltérer et de retourner au coin regroupement pour la lecture d'une petite histoire. J'ai choisi P'tit Loup rentre à l'école afin de proposer des ateliers en lien avec l'album pour le lendemain.

    J'espère que cet article vous aidera à survivre pour une journée improvisée avec des PS !


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  • Hellow,

    Merci à la collègue de CP qui m'a permis de découvrir ce jeu ! Il s'agit d'un jeu collectif sans ballon pour des élèves de CP. Je l'ai mis en place lors d'un remplacement de deux jours début septembre. Il avait déjà été pratiqué par les élèves la semaine précédente, avec leur enseignante.

    Le jeu s'appuie sur l'imaginaire des élèves, ce qui augmente leur motivation (tous veulent avoir un rôle). C'est l'occasion pour eux de se défouler et de courir (avec un but précis : échapper à quelqu'un) tout en commençant à intégrer certaines règles propres aux jeux d'opposition et de coopération

    Le principe est simple : deux sorciers doivent transformer en statue l'ensemble de la classe. Seulement, la tâche est rendue plus difficile par un prince et une princesse (ou deux princes ou deux princesses) qui peuvent libérer les enfants-statues.

    Au début du jeu, le PE désigne les sorciers qui s'éloignent ensuite et tournent le dos à la classe. A l'insu des sorciers il désigne alors un prince et une princesse. Le jeu démarre lorsque l'enseignant proclame "sorcier, sorcière, venez !"

    Pour transformer leurs camarades en statues, les sorciers doivent les toucher (on peut aussi utiliser des dossards en queue pour éviter le contact physique entre élèves et limiter les risques de bousculade). Une fois touchés, les enfants sont transformés en statue : ils doivent donc rester immobiles. Le prince et la princesse peuvent alors les délivrer en les touchant. Le jeu s'arrête quand tous les enfants sont changés en statue ou quand il n'y a plus ni prince ni princesse pour les délivrer ou, à la fin d'un temps établi dès le début.

    Les comportements observés sont multiples, et les verbaliser peut véritablement faire évoluer le jeu. Par exemple, certains enfants font semblant d'être prince ou princesse pour tromper les sorciers. D'autres vont attendre, immobiles dans un bout du terrain pour duper les sorciers (à vous de voir si vous l'autorisez ou non, cela peut faire partie des variables du jeu). Beaucoup d'enfants appellent le prince et la princesse lorsqu'ils sont changés en statue (là encore, on peut envisager de l'interdire pour inciter les élèves à prendre davantage d'informations visuelles). 

    On peut envisager plusieurs évolutions dans ce jeu, à l'image du jeu des loups dans la bergerie. Par exemple, on peut autoriser les sorciers à déplacer leurs statues pour limiter les déplacements des enfants.

    Alors, qui gagne dans vos classes : les sorciers ou les villageois ?


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